Le monde anglo-saxon réunit les habitants des pays dont la langue anglaise est la langue principale (“anglosphere”), et dont la culture a été fortement influencée par la colonisation britannique. Royaume-Uni, Irlande, USA, Canada, Australie, Nouvelle Zélande partagent cette culture.
Quelles sont les différences entre la culture anglo-saxonne et la culture latino-française ?
Nos deux cultures ne donnent pas la priorité aux mêmes éléments.
Ce que nous regardons en premier est le point de départ de notre réflexion.
Angle de vue sur les choses :
Dans la culture franco-latine, par l’influence des philosophes du siècle des Lumières, nous commençons souvent nos réflexions par un point de vue personnel. Cette habitude donne un éclairage abstrait aux actions évoquées. (je crois que …, à mon avis…, je pense que…etc)
Dans la culture anglo-saxonne, au contraire, on aime aller droit au but, en décrivant avec logique les actions avant de donner une opinion. En anglais, on commence souvent donc ses phrases avec ce qui est au centre de notre attention (“War is on !”…”Man on the moon”…, etc…) et l’opinion personnelle est ajoutée ensuite.
Influence de la religion :
Dans la culture franco-latine, marquée par l’influence de la religion catholique pendant des siècles, commettre une erreur est un péché, et inspire de la honte. En conséquence, on préfère souvent ne pas prendre un risque plutôt que de risquer de se tromper. On cherche à être parfait du premier coup, sans droit à l’erreur !
Dans la culture anglo-saxonne, influencée depuis longtemps par la religion protestante, on ne craint pas l’erreur. au contraire, l’erreur est considérée comme le meilleur moyen pour progresser. Les erreurs sont avouées en public pour être dépassées, et celui qui reconnaît des erreurs est vu comme un héros ! (Le célèbre joueur de basketball Michael Jordan explique : “I’ve missed more than 9000 shots in my career. I’ve lost almost 300 games. 26 times, I’ve been trusted to take the game winning shot and missed. I’ve failed over and over and over again in my life. And that is why I succeed.”)